Michel Laplante
Jusqu’à l’âge de 19 ans, jamais Michel Laplante n’aurait imaginé qu’il deviendrait un joueur de baseball professionnel. En fait, il n’avait alors jamais pratiqué le baseball dans une ligue organisée.
Originaire de Val-d’Or en Abitibi, Michel Laplante avait un talent naturel. Il pouvait lancer et frapper la balle plus loin et plus fort que tous les autres jeunes de sa région. Un représentant de Baseball Québec l’a invité à participer au camp d’entraînement des Bisons de St-Eustache de la Ligue de baseball Montréal junior (maintenant la LBJÉQ) et il est rapidement devenu la vedette de son équipe et de la ligue. Membre de l’équipe canadienne junior, Michel Laplante a suffisamment attiré l’attention des recruteurs des ligues majeures. En effet, en 1992, les Pirates de Pittsburgh l’ont sélectionné en 24e ronde et il a ainsi amorcé sa carrière professionnelle.
Au cours de son premier séjour dans le baseball affilié aux équipes des ligues majeures, il a endossé l’uniforme des Pirates et des Padres de San Diego. Par la suite, il s’est retrouvé dans le baseball indépendant à Madison, au Wisconsin, et à Taiwan, où il a été le premier choix au repêchage de la Ligue majeure de Taiwan en 1997. Michel Laplante est revenu au bercail en 1999 pour contribuer à fonder les Capitales de Québec. Une première saison exceptionnelle lui a valu une deuxième chance dans le baseball affilié, évoluant dans l’organisation des Expos de Montréal et des Braves d’Atlanta.
En 2005, il est devenu l’entraîneur-chef des Capitales de Québec, remportant deux championnats de la Ligue Can-Am en cinq saisons. Maintenant président de l’équipe québécoise, il est également propriétaire de la compagnie de bâtons de baseball B45.
La carrière remarquable de Michel lui a permis de se joindre au conseil d’administration de Baseball Québec en 2011. Par son implication dans le baseball québécois et son intérêt à rendre ce sport meilleur de jour en jour, l’ex-lanceur toute étoile du baseball professionnel, Michel Laplante, mérite une place de choix parmi les intronisés du Temple de la renommée du baseball québécois.
Rodger Brulotte
C’est indéniable, le nom de Rodger Brulotte est synonyme de baseball au Québec
Après avoir joué au baseball au sein de la Ligue de Baseball Montréal Junior et travaillé fort avec les jeunes au Centre Immaculée-Conception, c’est en 1969 que Rodger a commencé sa Carrière (avec un C majuscule) dans l’organisation des Expos de Montréal, tout d’abord comme adjoint au directeur des filiales Mel Didier pour ensuite être impliqué dans les relations publiques et ensuite dans la mise en marché, où, aux côtés de Roger D. Landry, il a participé, notamment à la création de la célèbre mascotte Youppi!
Finalement, il a abouti à la radio aux côtés de Jacques Doucet pendant 17 ans, où il a signé son, désormais, célèbre : « Bonsoooooir… elle est partie! »
En 1990, Rodger arrive dans nos écrans sur la chaîne RDS où il a analysé les matchs de baseball majeur aux côtés de Denis Casavant. Puis, en 2011, il quitte RDS pour se joindre à l’équipe de TVA Sports afin de commenter les parties des Blue Jays de Toronto.
Entre-temps, cinq fois par semaine, Rodger écrit une chronique qui porte sur les faits divers et les activités philanthropiques, intitulée « Tout, partout en ville » dans le Journal de Montréal en plus de signer, durant la saison de baseball, une page hebdomadaire dans le même quotidien, traitant des événements marquants des majeures.
Toujours soucieux de l’avenir des jeunes joueurs de baseball du Québec, il a accepté la présidence de la Ligue de baseball Élite du Québec. Pour souligner son implication dans le baseball au niveau national, le Temple de la Renommée du baseball du Canada lui a remis le Prix Jack Graney, en mars dernier.
Enfin, il faut souligner tout le travail qu’il a abattu pour perpétuer la mémoire du regretté receveur des Expos Gary Carter. C’est son travail inlassable qui fait qu’aujourd’hui, la rue Gary-Carter borde le stade du Parc Jarry et que le stade Gary-Carter existe.
Le parcours professionnel de Rodger ne laisse personne indifférent et nous voulons aujourd’hui l’honorer au Temple de la renommée du baseball québécois RDS pour souligner son implication dans le baseball québécois.
